Elektroplasma

Elektroplasma nait à Rennes (France) au beau milieu de l’explosion techno qui agite les dancefloors de France. La scène rennaise bouillonne de DJ, groupes, journalistes, émissions de radio qui respirent l’envie de changement, de liberté, de mixité et de fête. Le moment était venu de s’abandonner complètement à la passion de la musique synthétique. Ce tournant culturel voit apparaitre la boutique Cyborg Station, LE disquaire rennais. Une influence majeure dans ma culture musicale. Sur Paris, la regrettée enseigne Wave fut également un pilier majeur.

Effervescence

Après quelques années de vie rennaise, Elektroplasma déménage pour Nantes où l’énergie électronique y était encore plus dense. DJ, musiciens, organisateurs, disquaires et fêtes étaient au rendez-vous durant cette époque folle d’effervescence musicale. Autant de personnalités et de lieux qui ont contribué à l’élaboration du son Elektroplasma et enrichit sa culture électronique. Beaucoup des acteurs de cette scène sont restés des amis, traces vivantes de cet esprit techno.

Oscillations

Elektroplasma a navigué aux travers des ondes technos parallèlement au milieu industriel et expérimental. C’est ainsi que la recherche d’un son personnel a débuté : une oscillation entre l’énergie du dancefloor et les triturations mentales des musiques extrêmes. Les différentes mouvances électroniques ouvrirent un immense terrain de jeu à s’approprier. La recherche de réponses à l’équation musicale entre techno expérimentale, hardcore, ambient et breakcore fait naitre les premiers disques.

Gravures

Le CD Ambient Cinéma, édité par le label de Khaoz, Ytterbium – YB70, donnera une première impulsion décisive à l’entité Elektroplasma. D’un côté le travail de composition pour le live vient nourrir le travail pour l’édition musicale et inversement. Grâce à la confiance, au suivi et aux encouragements de Khaoz, Elektroplasma s’affirme encore un plus dans sa recherche de son. Arrive alors une autre magnifique rencontre avec Laurent Hô et son nouveau label Uncivilized World qui confirme que l’équation musicale est possible.

Ecrits

C’est avec une certaine émotion que sera accueilli l’article de Laurent Charliot dans son très bel ouvrage « Rock nantais ». Voir le modeste Elektroplasma côtoyer toutes ces formations musicales fut un réel honneur. Une petite pierre blanche dans les tribulations d’une entité musicale toujours en exploration de son futur.

Elektroplasma was born in Rennes (France) in the midst of the techno explosion that shakes the dance floors in France. The Rennes scene is teeming with DJs, groups, journalists and radio shows that exude a desire for change, freedom, diversity and celebration. The time had come to surrender completely to the passion for synthetic music. This cultural turning point saw the appearance of the Cyborg Station store, THE Rennes record shop. A major influence in my musical culture. In Paris, the late Wave shop was also a major pillar.

Effervescence

After a few years of life in Rennes, Elektroplasma moved to Nantes, where electronic energy was even more dense. DJs, musicians, organizers, record stores and parties were present during this crazy era of musical effervescence. So many personalities and places that have contributed to the elaboration of the Elektroplasma sound and enriched its electronic culture. Many of the actors in this scene have remained friends, living traces of this techno spirit.

Oscillations

Elektroplasma has sailed through techno waves alongside industrial and experimental circles. This is how the search for a personal sound began: an oscillation between the energy of the dancefloor and the mental triturations of extreme music. These different electronic movements opened up a huge playing field to appropriate. The search for answers to the musical equation between experimental techno, hardcore, ambient and breakcore gave birth to the first records.

Engravings

The Ambient Cinéma CD, released by Khaoz’s label Ytterbium – YB70, was the first to give the Elektroplasma entity a decisive boost. On the one hand, the work of composition for the live feeds the work for the musical edition and vice versa. Thanks to Khaoz’s trust, follow-up and encouragement, Elektroplasma will further assert itself in its search for sound. Then comes another magnificent meeting with Laurent Hô and his new label Uncivilized World which confirms that the musical equation is possible.

Writings

It is with a certain emotion that the article by Laurent Charliot will be greeted in his beautiful book « Rock nantais »; to see the modest Elektroplasma rubbing shoulders with all these musical groups was a real honor. A small white stone in the tribulations of a musical entity still exploring its future.